Table ronde

Thème : Représentations de la femme

Par : Valérie Cortes, Sofía Echeverry, Isabela Cifuentes, Lily Baquero et Judy Chica

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SOFIA :  ​Bonjour à tous et à toutes, ce matin le thème de cette table ronde est les Représentations de la femme dans l'œuvre littéraire "L'Étranger" d’Albert Camus où nous aurons une discussion très intéressante.

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On a quatre participants : Judy, Isabela, Valérie et Lily, et comme vous le savez, moi, Sophie, je serai l’animatrice de cette table ronde. Soyez les bienvenus.

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Je vous présente 4 règles dont nous allons tenir compte lors de notre table ronde :
1. Levez la main pour demander la parole.
2. Laissez aux autres le loisir de s'exprimer et n'interrompez personne.
3. Évitez de vous moquer des autres et d’adopter un ton grossier, sarcastique ou agressif.
4. Limitez votre intervention au temps accordé par l'animatrice afin de laisser suffisamment de temps à la parole des autres.

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L’objectif dans cette table ronde est d'analyser et d'interpréter les représentations de la femme dans l'œuvre littéraire "L'Étranger", de discuter si certains de ces stéréotypes sont présents, dans l'actualité, dans un contexte comme celui de la réalité colombienne, et aussi de parler de la façon dont les hommes voient les femmes.

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Et voilà, donc, je vous présente Isabela qui va nous répondre à la question suivante :

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1. "Après avoir faite la lecture du livre, croyez-vous que les représentations de la femme, dans cette œuvre littéraire, sont surtout de caractère positif ou négatif” ?

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ISABELA :  À mon avis, et de manière générale, la représentation de la femme dans le livre est terrible et détestable parce qu’elle est vue d’un point de vue misogyne, machiste et peu “actualisée” parce que L’Étranger a été écrit il y a quatre-vingts ans, aussi, je pense que l’œuvre a des stéréotypes sexistes et négatifs donc la façon dont la femme est capturée est controversée ; par exemple dans la phrase suivante :

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“Peu après, une des femmes s’est mise à pleurer. Elle était au second rang, cachée par une de ses compagnes, et je la voyais mal. Elle pleurait à petits cris, régulièrement : il me semblait qu’elle ne s’arrêterait jamais. Les autres avaient l’air de ne pas l’entendre. Ils étaient affaissés, mornes et silencieux. Ils regardaient la bière ou leur canne, ou n’importe quoi, mais ils ne regardaient que cela. La femme pleurait toujours. J’étais très étonné parce que je ne la connaissais pas.” pg.7

 

La femme est seulement vue comme une chose sans importance, comme quelqu’un qui est ennuyeuse pour sentir, pour pleurer, pour être elle-même devant les autres, et comme toujours, le protagoniste classe les femmes comme dénuées de sens.

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Une autre de mes phrases les moins préférées est la suivante :

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“Quelques bruits sourds et la femme a hurlé, mais de si terrible façon qu’immédiatement le palier s’est empli de monde. Marie et moi nous sommes sortis aussi. La femme criait toujours et Raymond frappait toujours. Marie m’a dit que c’était terrible et je n’ai rien répondu. “ pg.33

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Le pourquoi je n’aime pas cette phrase est parce que la femme est encore reproduite de manière maniaque, l’épouse de Raymond est la typique femme hurlante, c’est elle qui fait le ménage et ne sert que de trophée à son mari et malgré le fait qu’ils n’ont pas tous les deux de bons comportements, seul elle est folle.

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Mais tout n’est pas mauvais, je pense que la phrase suivante est très intéressante : “La femme de son ami serait très contente de ne pas être seule au milieu d’un groupe d’hommes.” pg.38

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La raison de ça est que toutes les femmes ont ressenti un soulagement quand nous ne sommes pas les seules femmes dans un groupe d'hommes, on voit dans l’autre une amie, une compagnie et une sororité, c'est pourquoi je considère que c'est l'une des phrases les plus importantes du livre concernant la représentation des femmes ; le côté bon, vrai, aimable et important de nous, le côté en charmant que nous réservons à nos proches et à nos amies sœurs est représenté là.

Et enfin, nous revenons à la perspective pessimiste sur les femmes dans le livre avec la phrase :

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“Marie a déclaré qu’elle resterait pour aider Mme Masson à faire la vaisselle."

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Les femmes sont à nouveau perpétuées comme des êtres au service des hommes et du foyer, sans vie propre autre que le service des autres. C'est pourquoi je pense que, surtout, dans le livre, les femmes sont représentées de manière négative.

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SOFIA :  Je remercie Isabela de ses réflexions qui nous aident à voir plus clair les représentations de la femme dans ce livre de Camus. Je voudrais maintenant passer la parole à Judy.

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JUDY :  Je crois que les représentations données aux femmes dans cette œuvre littéraire sont terribles. Comme Isabela l’a bien dit, le livre a été écrit d'un point de vue de misogynie et machisme. Alors je voudrais présenter 4 citations et donner mon point de vue en les mettant en exemple.

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“Par exemple, « j’étais tourmenté par le désir d’une femme. C’était naturel, j’étais jeune. Je ne pensais jamais à Marie particulièrement. Mais je pensais tellement à une femme, aux femmes, à toutes celles que j’avais connues, à toutes les circonstances où je les avais aimées, que ma cellule s’emplissait de tous les visages et se peuplait de mes désirs.” pg. 73

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Dans cette citation, nous pouvons voir que M. Meursault veut avoir des relations sexuelles avec quelque femme, peu importe si ce n’est pas Marie, son amoureuse, la femme qui l’aime. Alors c’est clair que Meursault ne prend pas au sérieux sa relation avec Marie, ou que simplement il ne s’intéresse pas pour elle pas du tout ou d’une manière romantique.

Voyons maintenant un autre passage :

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“Presque toutes les femmes portaient un tablier et le cordon qui les serrait à la taille faisait encore ressortir leur ventre bombé. Je n’avais encore jamais remarqué à quel point les vieilles femmes pouvaient avoir du ventre.” pg. 7

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Cette citation nous parle de l’ignorance des hommes quant aux corps des femmes. On en déduit que quelques hommes croient que les femmes doivent répondre aux critères sociaux ou atteindre des idéaux de beauté impossibles, et, en plus, ils croient que les corps de femmes ne changent pas avec le temps.

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Écoutez maintenant cet extrait :

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“Il n’avait pas été heureux avec sa femme, mais dans l’ensemble il s’était bien habitué à elle. Quand elle était morte, il s’était senti très seul. Alors, il avait demandé un chien à un camarade d’atelier et il avait eu celui-là très jeune.” pg. 42

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Ici, Meursault est en train de parler d’un homme qui n’aimait pas sa femme en réalité, mais il était marié à elle car il a commencé à s’habituer à sa compagnie, mais quand elle est morte, c’était très facile de la remplacer avec un petit chien, parce qu’elle n’était plus que “son animal de compagnie”.

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Nous pouvons également souligner cette citation : 

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“Au-dessus de son lit, il a un ange en stuc blanc et rose, des photos de champions et deux  ou trois clichés de femmes nues. La chambre était sale et le lit défait.” pg. 26

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Ici, l’auteur décrit une image d’une chambre désordonnée et avec des images de femmes nues ou, dans d’autres mots, de la pornographie et de la saleté.

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C’est clair que les femmes sont représentées d’une manière complètement sexiste dans le livre. Tout au long de l’histoire, les femmes ont été vues comme un objet ou un moyen pour le plaisir des hommes, elles ont été opprimées par la société et traitées comme des objets. Dans ces citations nous pouvons nous rendre compte que les femmes sont pour les personnages (hommes) du livre un objet sexuel ou un objet simplement. Dans la première citation, par exemple, Meursault ne s'intéresse pas sur qui est la personne qu’il désire, et même s’il avait une relation avec Marie, ça n'importe pas, il désire quelque femme, parce que pour lui, les femmes ne sont plus qu’un objet pour obtenir du plaisir, pour lui satisfaire. C’est grave, et cette représentation est terrible, parce qu’elle nous montre la manière dont beaucoup d’hommes voient les femmes, c’est de la pure sexualisation dont les femmes souffrent et la faible appréciation qui leur est accordée en tant que personnes.

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Dans la deuxième citation, pour poser un autre exemple, c’est surprenant la manière dans laquelle l’homme se sent surpris par le ventre des vieilles femmes. Le problème est que beaucoup des personnes croient que les femmes doivent avoir un corps de magasin, et que l'âge n’affecte pas la forme du corps. Une autre fois de plus, les femmes sont vues comme des objets, des poupées qui ne changent pas avec le temps. Dans la troisième citation nous avons le même problème, la femme de cet homme est un animal de compagnie, comme j’ai dit antérieurement. Et dans la dernière citation nous trouvons la sexualisation une autre fois. Et toutes ces citations sont seulement des exemples de la façon dont les femmes sont représentées dans ce livre, comme des objets de plaisir pour les hommes, et je crois que c’est extrêmement grave.

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SOFIA :  Je remercie Judy de cette magistrale analyse qu’elle vient de nous faire. Je passe la parole à Valérie

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VALERIE :  Merci. Je pense que les représentations des femmes trouvées dans ce livre montrent le rôle soumis que la société nous a imposée au cours de notre vie, tandis que nous ne pouvons pas exprimer nos idées ou sentiments parce que presque toutes les fois, nous sommes identifiés comme “dramatiques” ou “très sentimentales”, par exemple, dans la page 42 on peut analyser cette scène :

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“Le soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. Elle a voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. « Pourquoi m’épouser alors ? » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que si elle le désirait, nous pouvions nous marier. D’ailleurs, c’était elle qui le demandait et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé, alors, que le mariage était une chose grave. J’ai répondu : « Non. » Elle s’est tue un moment et elle m’a regardé en silence. Puis elle a parlé. Elle voulait simplement savoir si j’aurais accepté la même proposition venant d’une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon. J’ai dit : «Naturellement. » “ pg. 42

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C’est une situation très habituelle dans la vie quotidienne ou les femmes ont un lieu secondaire dans leurs relations interpersonnelles, et dans plusieurs occasions, elles sont exposées à l'indifférence de leurs copains. C’est un type de violence psychologique qui a été normalisée et qui se caractérise par la codépendance émotionnelle et le sentiment d’incertitude présent dans la relation. Cette femme est très amoureuse, patiente et compréhensive avec lui, je pense que c’est injuste qu’elle reçoive seulement de la froideur de sa part et beaucoup d’insécurités par l’absence d’amour réciproque.

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Il faut souligner aussi l’hypersexualisation présente quand le personnage veut décrire Marie, comme dans la phrase suivante trouvée dans la page 35 :

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“J’ai eu très envie d’elle parce qu’elle avait une belle robe à raies rouges et blanches et des sandales de cuir. On devinait ses seins durs et le brun du soleil lui faisait un visage de fleur.” Pg. 35

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La représentation de la femme dans plusieurs scénarios comme la télévision, la littérature et le cinéma, a été caractérisée par la sexualisation du corps de la femme et l’attention au plaisir sexuel que cela représente pour les hommes. L’industrie du divertissement est associée avec l’expansion des idéaux de beauté et les normes que les femmes doivent suivre pour être prises en compte. Par exemple, quand une actrice participe dans un entretien, la majorité de questions sont dirigées sur son aspect physique, ses routines d'exercice ou d’alimentation, etc. Elles ne sont pas visualisées à cause de leurs talents et des efforts qu’elle doit faire chaque jour.

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Finalement, une autre manifestation de l’appréciation de la femme se trouve dans la page 37 avec cette situation :

 

“On a d’abord entendu une voix aiguë de femme et puis Raymond qui disait : « Tu m’as manqué, tu m’as manqué. Je vais t’apprendre à me manquer. » Quelques bruits sourds et la femme a hurlé, mais de si terrible façon qu’immédiatement le palier s’est empli de monde. Marie et moi nous sommes sortis aussi. La femme criait toujours et Raymond frappait toujours. Marie m’a dit que c’était terrible et je n’ai rien répondu. Elle m’a demandé d’aller chercher un agent, mais je lui ai dit que je n’aimais pas les agents.” Pg. 35

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Ici, on peut noter la représentation d’une femme maltraitée fortement. La violence physique est une autre manière de perpétuer la perception avec laquelle les femmes sont considérées inférieures que les hommes et qu’elles ne méritent pas du respect. Je pense aussi que l’attitude indifférente de Meursault est un symbolisme du manque d’empathie dans notre société quand on regarde un cas de violence et on n’en fait rien.

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SOFIA :  Je remercie Valérie de ses appréciations enrichissantes. Je passe maintenant la parole à notre dernière participante de cette table ronde. La parole est à vous Lily.

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LILY :  Merci. Je pense que la représentation des femmes dans le livre est surtout développée de manière négative. Totalement. Il y a beaucoup d'endroits dans le livre où il y s des actes d'hommes qui sont mentionnés et qui ne sont pas bien vus en ce moment. Par exemple  dans le passage écrit à la page 45 :

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“Les femmes étaient belles et j’ai demandé à Marie si elle le remarquait. Elle m’a dit que oui et qu’elle me comprenait.”

Dans cette citation, Marie à un rôle de soumission. Et Meursault regarde les autres filles avec véhémence même en connaissant les sentiments de Marie envers lui. Un autre exemple est lorsque Raymond prévoit de punir son amant pour l'avoir trompé et que Camus dans le livre le décrit de manière grotesque :

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“Après, quand elle reviendrait, il coucherait avec elle et « juste au moment de finir » il lui cracherait à la figure et il la mettrait dehors. J’ai trouvé qu’en effet, de cette façon, elle serait punie”. Pag 32

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De cette façon, il décrit la punition et je pense que c'est un parfait exemple de machisme. Si l'homme a un amant ou une maîtresse, il n'y a pas de problème car c'est un homme et il peut le faire. Mais si la femme, elle doit être punie de la pire des manières.

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Donc, la représentation de la femme est celle d'une personne soumise, comme je l'ai dit, et très, très sensible, et souvent cette sensibilité dérange les hommes. Ceci est un autre passage du livre à la page 55

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“Raymond a dit que ses blessures étaient superficielles et qu’il pouvait aller chez le docteur. Il est parti avec Masson et je suis resté pour expliquer aux femmes ce qui était arrivé. Mme Masson pleurait et Marie était très pâle. Moi, cela m’ennuyait de leur expliquer. J’ai fini par me taire et j’ai fumé en regardant la mer.” Les hommes cachent généralement leurs émotions, car cela les met au même niveau que les femmes et cela signifie une faiblesse. La faiblesse est donc un adjectif normalement donné aux femmes pour leur capacité à extérioriser leurs sentiments. C'est un problème qui remonte à plusieurs générations et qui s'améliore petit à petit. 

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Et bien, c'est mon point de vue sur la représentation des femmes dans le livre à l'étranger.

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Conclusion

SOFIA :  Merci beaucoup de votre réponse Lily. Je voudrais bien évidemment remercier toutes nos participantes de cette table ronde et bien sûr à notre public de nous avoir accompagnées.

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Donc, dans cette œuvre, on peut conclure que Meursault est un symbolisme du manque d’empathie, il représente le point de vue misogyne et machiste de quelques hommes qui croient que les femmes doivent répondre aux critères sociaux ou atteindre des idéaux de beauté impossibles. Et, si les femmes expriment leurs idées, elles seront vues commedramatiques et inférieures. Alors, pour inviter le public à continuer ses réflexions, j’aimerais lancer la question suivante : Comment réagirez-vous après avoir pris connaissance des sujets traités lors de cette table ronde ? Comment allez-vous penser et agir dorénavant ? Pensez-y !