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Wiki du cours de Français III : Langue et culture.
Professeur: Miguel Orlando Betancourt Cardona
École des langues - ​Université d'Antioquia





Dossier
Thème : Visions et stéréotypes du corps et de la beauté
Par : Felipe Arango, Juan Camilo Rojas, Katty Lorena Diaz, Hollman Oliveros et Stefania Villegas
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RÉSUMÉ DE L’ARTICLE
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L'identité afro-colombienne, le sexisme, le racisme, les stéréotypes et la manière dont la société perçoit les communautés afro-descendantes, en particulier les femmes et leur corps, ces sont des sujets auxquels s'intéresse et travaille Astrid Liliana Angulo Cortés, qui est une artiste du Pacifique colombien et qui est mentionné dans cet article. Avec ses œuvres : Un Negro es un Negro (1997-2001), Negro utópico (2001) et Negra Menta (2003), elle cherche briser l'autodérision, avec les stéréotypes liés à la société colombienne depuis la colonie sur le folklore afro.
Avec la création de la Constitution de 1991, des termes politiques tels que : afrocolombien, afro-descendant, communauté noire, noirceur, palenques et raizales sont également nés. Ces termes ont surgi pour introduire une dimension inclusive à partir d'un vocabulaire institutionnalisé. Cette tentative d'inclusion à partir de la langue comme revendication de la communauté afro, a apparu comme une réponse à l'utilisation du mot noir, historiquement utilisé par les blancs comme mécanisme de pouvoir et de séparation des peuples par la race. Pourtant, malgré cette volonté d'ouverture, les communautés noires continuent d'être méprisées par les films, les séries télévisées et même les journaux, qui renforcent les préjugés et le cliché de l'esclavage des noirs.
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Dans le passé en Colombie, les femmes d'ascendance africaine étaient ignorées, elles n'apparaissaient pas dans les œuvres ou les histoires officielles ; au lieu de cela, les hommes sont apparus dans leurs métiers: dans les champs et les mines. La femme n'apparaissait que comme celle qui s'occupait des tâches ménagères, de la reproduction et de la servitude. Les représentations et les stéréotypes de la colonie et de l'indépendance, placent les femmes d'ascendance africaine comme faciles, exotiques, cannibales, ignorantes, dangereuses, sauvages, sorcières ou comme des objets.
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Voici quelques-uns des principaux paradigmes de la beauté qu'Angulo Cortés vise à changer à travers ses œuvres :
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Un negro es un negro
Il s'agit de la première œuvre d'Angulo, réalisée lorsqu'elle était étudiante. L'artiste perçoit à partir de ses propres expériences les traits particuliers d'une personne noire. Elle se souvient du passé de sa famille et le sien et sur cette base, elle prend les expériences de ses proches pour se sentir fière du couleur de sa peau; car à Bogotá, elle était stigmatisée pour être noire parce que les personnes pensaient que les communautés noires ne vivaient qu'au bord de la mer. Quand elle vivait dans le Chocó, en revanche, a été marginalisé de ne pas être si noir, de la même teinte que les personnes nées là-bas.
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Des photographies où ses traits anthropomorphiques sont exagérés, comme sa lèvre inférieure, ses cheveux bouclés et ses narines, montrent la critique moqueuse qui caractérise son travail, avec laquelle elle commence à résister à la discrimination. En même temps, ça met en valeur la beauté naturelle des femmes noires, en cherchant à responsabiliser la communauté de leurs caractéristiques physiques, sans oublier leurs racines.
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Negro utópico
D'une mauvaise expérience dans un centre commercial de Bogotá, dans lequel un magasin a décidé de faire une animation, en remplaçant ses mannequins par des femmes d'ascendance africaine vêtues de l'uniforme classique des domestiques (une robe noire, des collants, un tablier et une coiffe blanche), et qui simulait les travaux ménagers, Ángulo s'en inspire de créer son œuvre "Negro utópico".
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Dans ce travail, composé de 9 photographies, elle incarne avec créativité un personnage coloré et charismatique qui apparaît dans le décor de l'environnement en faisant le ménage. Le personnage à l'esprit fêtard, au corps ostentatoire, maladroit et extravagant, auquel on ne distingue pas un sexe, qui regarde le public en souriant, il est la représentation claire de ce que signifie le "Negro utopico" et c’était la réponse que l'artiste a réussi à donner pour le racisme manifeste qu’existe aujourd'hui en Colombie.
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Negra Menta
C'est une série inspirée de la bande dessinée Nieve, créée par la dessinatrice Consuelo Lago Franco en 1968; la particularité du personnage de cette bande dessinée est qu'elle commente la réalité politique et sociale colombienne par le biais de l'humour et avec une touche d'ignorance. C'était une fille noire de classe inférieure, humble mais avec une attitude rusée, elle était opposée à la classe dirigeante de Colombie. "Nieve" est un nom contraire à la noirceur exagérée du protagoniste de l'œuvre, ça raconte le racisme vécu par les femmes de ménage dans les foyers colombiens. Dans la plupart des photographies, le personnage est accompagné d'objets qui représentent des objets socialement et historiquement liés aux hommes et aux femmes afro : un casque de mineur, une pelle, un balai et des gants.
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L'auteure de l'article s'intéresse particulièrement à l'une des images. Dans elle, le fond blanc rend la peau encore plus noire et le regard du spectateur se fixe sur ses traits : ses yeux plus expressifs, ses lignes, ses formes et ses courbes. Dans la même image, l'objet d'étude est la femme blanche et le rôle de la femme noire est inverse, en regardant fixement la sculpture faciale blanche.
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Le protagoniste est triste, son regard est dense, elle représente la cruauté qu'elle vit en tant qu'afro-descendante dans un pays où elle n'est pas acceptée. Angulo nous amène à aborder la précarité ou la marginalité de la condition des femmes noires, l'image d'autodérision place le spectateur dans un état où il sait de quoi il se moque.
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VOCABULAIRE SPÉCIALISÉ
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Photographie : Procédé, technique permettant d'obtenir l'image durable des objets, par l'action de la lumière sur une surface sensible.
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Ángulo Cortés Astrid Liliana : Artiste plasticienne colombienne, elle est titulaire d'une spécialisation en sculpture de l'Universidad Nacional de Colombia, d'une maîtrise en arts de l'Université de l'Illinois à Chicago et d'une maîtrise en anthropologie de l'Universidad de los Andes.
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Afro-colombien : Les Afro-Colombiens sont les habitants noirs de Colombie, descendants des esclaves venus d'Afrique pour servir de main-d’œuvre aux conquistadors espagnols.
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Afro-descendants : Celle qui n’a pourtant jamais élu un maire afrodescendant, comme on dit ici, depuis sa naissance au XVIesiècle.
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Stéréotype: Expression ou opinion toute faite, sans aucune originalité.
Art contemporain colombien : L’art contemporain englobe toutes les œuvres d'art produites depuis la moitié du XXème siècle à nos jours.
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Identité : L'identité est l'idée que vous vous faites de vous-même et qui évolue tout au long de votre vie. Il peut s'agir d'aspects de votre vie sur lesquels vous n'avez aucun contrôle, comme l'endroit où vous avez grandi ou la couleur de votre peau, mais aussi des choix que vous faites dans la vie, de la façon dont vous passez votre temps et de ce en quoi vous croyez.
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Ironie : manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit.
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Pays multiculturel : L'adjectif multiculturel qualifie la cohabitation de différentes cultures. Le multiculturalisme désigne la coexistence de plusieurs cultures (ethniques, religieuses…) dans une même société, dans un même pays.
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Marginalité : Position marginale par rapport à une norme sociale.
Racisme : idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, autrefois appelés « races » ; comportement inspiré par cette idéologie.
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Négritude : Ensemble de valeurs culturelles et spirituelles revendiquées par des Noirs comme leur étant propres ; prise de conscience de l'appartenance à cette culture spécifique. (Le terme de « négritude » est apparu peu avant 1935 sous la plume de Léopold Sédar Senghor, d'Aimé Césaire et d'Alioune Diop.)
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L’ONU : L'Organisation des Nations Unies est une organisation internationale fondée en 1945. Aujourd'hui, elle compte 193 États Membres. La mission et le travail des Nations Unies sont guidés par les objectifs et principes énoncés par sa Charte fondatrice.
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L’UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture. L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) est née le 16 Novembre 1945. L'Organisation lutte activement contre les préjugés et les discriminations et pour la défense des droits de l'homme et la sauvegarde des patrimoines culturels. Elle est l'une des premières institutions à avoir abordé la question du racisme et a été pionnière dans ce domaine.
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Colonialisme : Système qui préconise l'établissement et le développement de pays dépendants considérés comme sources de richesse et de puissance pour la nation colonisatrice.
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L’Expedición Corográfica : L'expédition chorographique était un projet scientifique promu par le gouvernement de la République de Nouvelle-Grenade (aujourd'hui Colombie) et confié en 1850 à l'ingénieur militaire italien Agustín Codazzi. L'objectif de la Commission était de faire une description complète de la Nouvelle-Grenade et de dresser une carte générale et une carte chorographique de chaque province avec les itinéraires correspondants et les descriptions particulières.
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Folklore : Ensemble des pratiques culturelles (croyances, rites, contes, légendes, fêtes, cultes, etc.) des sociétés traditionnelles.
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Negro : (Raciste) (Populaire) (Injurieux) Africain ; noir ; nègre.
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Sexisme : Attitude discriminatoire fondée sur le sexe.
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Silhouette : Allure ou ligne générale (d'une personne).
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Bigoudi : Petit rouleau qui permet d'enrouler les mèches de cheveux pour faire une mise en plis ou une permanente.
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DESCRIPTION, EXPLICATION ET OPINION
Description
L'article analyse les œuvres photographiques de l'auteure afro-colombienne Astrid Liliana Angulo Cortés et la façon dont elle exalte ou représente l’identité raciale, dans le but de le revendiquer à travers de l'autodérision et l'esthétique. Ses œuvres tournent autour de la position et de l'image des femmes afro-colombiennes, les stéréotypes et les clichés que historiquement la société leur a donnés à cause du racisme normalisé par la population et les médias en Colombie.
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Malgré que la Colombie soit un pays divers, les histoires des minorités ont été presque effacées, cachées et oubliées par l'élite, en s'appuyant dans la pauvreté des régions où les communautés afro-colombiennes vivent. Le passé d'esclavage et de rejet vers cette communauté existe toujours; les femmes afro-colombiennes n'ont pas été aucun pouvoir politique ou cultural et elles ont été représentées d'une façon discriminatoire par le media.
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Explication
Cet article analyse les stéréotypes qui entourent l'identité des femmes afrocolombiennes et la façon dont la société perçoit ces femmes et leur corps. Cela est fait dans une perspective critique, en cherchant à briser les stéréotypes grâce à un langage tel que la dérision, l'humour et l'ironie. Le texte propose une réflexion critique sur le pouvoir d'oppression et d'exclusion dans un pays multiculturel, où le statut des femmes noires est bafoué et où le sexisme est présent.
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De cette façon, l'artiste et écrivaine Astrid Liliana nous raconte la réalité des femmes noires, où elles sont vues comme une chose, une esclave, ou une femme domestique, et elle fait ça à travers des histoires de marginalité, histoires que dans ses œuvres elle nous raconte sous forme de parodie.
L'article aborde également des aspects pertinents, puisqu'il parle de la constitution et de la manière dont elle parvient à donner un espoir partiel de liberté, à chercher une représentation de l'identité pour tous, où l'exclusion des femmes en raison de leur couleur de peau, est supprimée.
L’article aborde aussi des questions régionales de grande importance, nous montre comment les régions, ayant la plus forte concentration d'Afro-descendants sont marginalisées de la société, et révèle comment ces terres sont utilisées à des fins illégales, en affaiblissant les populations locales et en empêchant leur développement, en faisant de ces régions les plus pauvres du pays, où l'inégalité, la mauvaise santé et le manque d'éducation sont les principaux acteurs.
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Cet article vise également à analyser les nouveaux lexiques inclusifs qui font référence aux populations noires en Colombie, les contextes dans lesquels ils ont émergé et le lien qu'ils ont dans la recherche d'une identité. Johanna Carvajal a montré comment Angulo remet en question les stéréotypes liés aux communautés afrodescendantes par le biais de la photographie, en se concentrant sur trois de ses œuvres (Un negro es un negro, Negro Utópico et Negra Menta).
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Notre avis
Stefania : “La représentation du corps en Colombie a été abordée de façon sexiste selon des codes formulés pour imposer la bonne morale, la pureté et les valeurs défendues par la colonisation, par l’Église catholique et par le monde politique.” L'article couvre plus que la beauté, il nous parle aussi des inégalités, du racisme, de la discrimination, de la xénophobie et même de l'intolérance d'accepter la différence des gens. Selon cette citation, l'apparence du corps humain et de la beauté a influencé les valeurs du monde social, où de l'histoire nous sommes influencés par le politique et le religieux. Après avoir lu l'article, je pense que c'est très intéressant, parce qu’il parle d'une réalité colombienne, quelque chose qui se passe dans mon pays et elle le fait de manière très créative, comme les stéréotypes de beauté ne se produisent pas depuis hier, ils ont une histoire. La discrimination envers les personnes, les afro-colombiens à cause de leur couleur de peau ou de cheveux, aussi chez les gens qui sont différents a existé, et ils sont marginalisés parce qu'ils ne correspondent pas aux stéréotypes de la société.
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Felipe : Cet article montre l'inégalité d'opportunités en Colombie et comment le pouvoir a été contrôlé par décennies. Malheureusement pour les membres de la politique, les communautés afro-colombiennes ne sont pas importantes et ça a fait que, même dans les régions du Pacifique ou Caraïbe, ils soient maltraités. Dans une société liée à la morale religieuse et liée à des pensées racistes et machistes, la femme afro-colombienne a prenait valeurs négatives qu'a dû accepter. Personnellement je pense qu'est très important d'apprécier les œuvres "Un negro es un negro", "Negro Utópico" et "Negra Menta", par montrer à travers de l'autodérision et l'ironie un rejet et une lutte contre la discrimination raciale et de genre. J'ai aimé que dans ses œuvres, elle a ajouté des éléments ou des objets autochtones et des stéréotypes que la plupart des Colombiens leur ont donnés, pour nous faire comprendre l'injustice envers cette minorité. Je pense que dans le présent la société a commencé à reconnaître les droits des femmes et des communautés afro-colombiennes, des négritudes, des palenques et des raizales.
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Katty : Je considère que cet article est nécessaire pour prendre un exemple des formes de discrimination qui existent dans notre société, ces types de cas sont encore observés, dans les écoles, dans les universités, dans les rues. Souvent dans nos propres maisons, nous permettons ce type de discrimination. Cela me frappe car beaucoup Les gens se soucient d'enquêter sur ces questions importantes qui servent à éliminer la discrimination dans les écoles et à renforcer les valeurs.
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Juan : Je pense que cet article nous fait réfléchir à l'ampleur des stéréotypes aujourd'hui, il nous fait regarder au-delà de ce que nous connaissons comme "racisme" et comment il affecte de nombreuses personnes dans différents aspects de la société.
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Hollman : À mon avis, l'article est un bon moyen de mettre en lumière le travail des artistes sur des questions telles que le racisme, le sexisme et l'assujettissement des femmes. Quant au travail d'Angulo Cortés, je pense qu'il s'agit d'une manière très créative de traiter un problème qui touche notre société depuis des années. Ses œuvres se moquent clairement du regard raciste que la société a porté sur les Noirs. Une femme émancipée par ses racines qui inspire à faire de même est le genre d'artiste dont ce pays a besoin, des artistes qui, par leur art, ont un impact positif sur la société.
Nous convenons que l'article nous amène à réfléchir sur les stéréotypes vécus en Colombie, influencés par une esthétique de la beauté artificielle née dans les années 1990. Le pays regorge de pensées racistes, de discrimination, d'homophobie, d'intolérance, de xénophobie, de sexisme et d'inégalité envers les communautés afro-colombiennes et, en général, envers la diversité. À travers l'analyse du travail d'Astrid Liliana Angulo, nous réfléchissons à l'importance du respect des différences et de la lutte pour les droits d'une des populations les plus vulnérables de Colombie. L'artiste l'expose de manière ironique et burlesque, ce qui est, selon nous, une manière créative, pacifique et révolutionnaire de lutter contre une société qui a historiquement perpétué des pensées infondées à l'époque coloniale.
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REFLEXION
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Réflexion sur le contenu de l’article et l’enseignement en général et l’enseignement des langues en particulier
À propos de l’article
Aujourd`hui, la société est encore guidée et influencée par certains schémas, stéréotypes de beauté et de corps qui continuent de marquer les inégalités, le sexisme, et la discrimination dans les différents secteurs de notre société. Bien que des mesures soient prises pour éliminer ces barrières avec différentes campagnes, nous avons encore un long chemin à parcourir, pour parvenir à l'acceptation et au respect de la diversité, qui est finalement ce qui rend le monde beau.
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Notre tâche en tant que futurs enseignants est de former une génération d'hommes et de femmes capables d'assimiler, de respecter, d'apprendre, d'interagir et de vivre avec les autres sans remarquer qu’ils soient noirs, blancs, gros, maigres, grands, petits, aux cheveux lisses ou bouclés; les stéréotypes imposés par une société qui ne représente pas la majorité.
Nous croyons que l'éducation est une plateforme idéale pour favoriser le respect, depuis nos écoles il est important de montrer les dégâts causés par ces stéréotypes puisque nous considérons que ce n'est pas un facteur déterminant pour qu'une personne apprenne ou partage ses connaissances et ses compétences.
Nous croyons aussi que derrière chaque être humain il y a un potentiel et qu'il est nécessaire en tant qu’enseignants d'intervenir et de renforcer le respect et la tolérance aux institutions. Nous devons être des instruments qui aident à l'élimination de l'intimidation qui a été la cause de nombreux décès, non seulement dans notre pays mais dans le monde entier.
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À propos de l’enseignement des langues
L'article nous laisse avec une grande leçon également en termes d'apprentissage des langues, puisque l'apprentissage d'une seconde langue nous plonge dans cette culture particulière, cela signifie que la conception de la beauté et du corps qui a lieu en Colombie n'est pas la même que celle perçue dans un autre pays. Alors qu’ici, par exemple, la belle femme est celle qui a la peau blanche avec des cheveux longs et des corps voluptueux, les femmes européennes, en revanche, sont les plus attirantes, les plus fines, sans maquillage et sans des chirurgies plastiques.
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Nous pensons qu'en apprenant une autre langue, nous apprenons également d'autres mots, d'autres dictons, de nouvelles mentions, un nouveau vocabulaire et cela nous oblige à ne pas nous tromper sur les concepts et les mots utilisés pour désigner les conceptions de la beauté qui ont cours dans chaque région. De la même manière, nous apprenons aux étudiants à savoir quelle est la perception, non seulement de ce sujet mais aussi d'autres qui peuvent causer des inégalités.
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RÉFÉRENCE ELECTRONIQUE
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Johanna Carvajal González, « L’œuvre d’Astrid Liliana Angulo Cortés », Cahiers d’études romanes [En ligne], 43 | 2021, mis en ligne le 20 janvier 2022, consulté le 04 août 2022. URL : http://journals.openedition.org/etudesromanes/13301 ; DOI : https://doi.org/10.4000/etudesromanes.1330